chaleur
Moiteur d'une journée d'été prématurée...
J'ai sur la peau le signe d'avoir trop chaud. Et nous sommes tous pareils, à se regarder, las et transpirant, les idées lentes et fixées sur une boisson glacée: un café frappé ou bien une bière pour se donner l'illusion de se décrasser, d'ôter pour un instant ce linge collant. Nous trébuchons de fatigue comme nos idées s'engluent dans nos cervelles fondues. Nos pieds s'enfoncent dans le goudron ramolli, et tous peinons à avancer. Les liens des atomes s'excitent, et les matières solides devienent liquides. Quant aux liquides...
La moiteur que je préfère est encore celle de nos deux corps collés...
Mais avant cela, allons nous désaltérer sur la terrasse ombragée de ce café avant que tout ne se soit évaporé!